Soins intensifs
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Qu’est-ce qu’un service de soins intensifs ?
La Médecine Intensive se préoccupe de la surveillance, du diagnostic et de la thérapeutique des patients dont la vie est menacée par l’altération critique d’une ou plusieurs fonctions vitales.
Les soins intensifs de l’hôpital sont une unité regroupant un certain nombre de lits aigus dans une unité architecturale propre, de haute technicité.
Que faut-il faire lorsqu’un proche est admis au service des soins intensifs ?
Lors de votre première visite, il est recommandé de passer au service d’admission de l’hôpital (hall d’entrée, niveau 0) afin de vérifier que les documents administratifs de votre parent sont en ordre.
Nous vous demandons de reprendre les effets personnels appartenant au patient afin d’éviter les pertes (objets de valeur, gsm, documents d’identité …)
Quelles sont les mesures d’hygiène à prendre en compte ?
Il est souhaitable de se désinfecter les mains en entrant et en sortant de la chambre du patient.
Nous vous demandons de ne pas apporter de fleurs ou de plantes.
Dans certains cas d’infection déclarée, les patients doivent être placés en isolement : des précautions particulières d’hygiène sont alors nécessaires (port de gants, d’un masque ou d’une blouse). Ces mesures visent à empêcher la propagation de microbes. Dans ce cas une affiche est accrochée à la porte de la chambre. Veuillez alors vous adresser aux infirmières du service avant d’entrer dans la chambre.
Que faut-il apporter ?
Les effets personnels ne sont pas nécessaires mais vous pouvez apporter le nécessaire de toilette, à savoir : savon ou gel douche, shampooing, rasoir et mousse à raser, déodorant, peigne ou brosse à cheveux, brosse à dents et dentifrice, pantoufles et peignoir. Pensez également aux prothèses dentaires, lunettes, appareil auditif, …
Les essuies et gants de toilette seront fournis par la clinique.
Quelle est l’attitude à adopter auprès d’un proche hospitalisé aux soins intensifs ?
L’environnement des soins intensifs peut être stressant pour le patient : angoisse liée à la maladie, douleur, bruit de l’équipement électrique, alarmes qui se déclenchent à toute heure du jour et de la nuit.
Certains malades sont reliés à des appareils qui les empêchent de bouger, de parler, sans qu’ils comprennent pourquoi. D’autre part, les patients reçoivent de nombreux médicaments pour améliorer leur confort et les aider à supporter cette situation difficile. Tout cela va peut-être provoquer diverses réactions chez votre proche : agressivité, agitation, pertes de mémoire, rejet de sa famille, angoisse, désorientation…
Ne soyez pas inquiets, ces réactions sont transitoires et ne doivent pas vous empêcher de lui rendre visite et de vous en approcher : votre présence pourra peut-être l’apaiser, le rassurer.
Quels sont les appareils utilisés aux soins intensifs ?
En fonction de la situation, votre proche peut être entouré de divers appareils auxquels il est relié par des tuyaux (que l’on appelle : cathéters, sondes, drains…). Cet équipement nécessaire à la surveillance et au traitement des malades est souvent impressionnant.
Petit lexique des appareils les plus fréquemment utilisés :
- Le moniteur cardiaque ou “monitoring”
Il s’agit de l’écran ressemblant à celui d’un ordinateur qui se trouve au-dessus du patient. Tous les malades qui séjournent aux soins intensifs y sont reliés par des câbles et des électrodes (pastilles blanches collées sur la poitrine). Le monitoring enregistre de façon continue le rythme et les battements du cœur, la tension artérielle, le taux d’oxygène dans le sang et parfois d’autres paramètres. - Un masque en plastique
Il peut être appliqué sur le visage du patient ou une sonde peut être placée dans son nez. Ces dispositifs donnent de l’oxygène au malade et ne l’empêchent pas de parler normalement. - Les pompes et les pousse-seringues électriques
Elles servent à contrôler de manière précise l’administration des liquides : les perfusions, les médicaments intraveineux et l’alimentation. Les pompes contrôlent la quantité et la vitesse des perfusions. - La sonde gastrique
Ce tuyau est introduit dans l’estomac via le nez ou la bouche et permet, soit d’aspirer le contenu de l’estomac, soit d’administrer une alimentation liquide. - La sonde vésicale ou urinaire
Il s’agit d’un tuyau souple introduit dans la vessie et relié à un sac. Ce dispositif permet de récolter les urines et d’en mesurer la quantité. - Un capteur
C’est un petit manchon en caoutchouc placé sur un doigt qui permet d’évaluer, à travers la peau, la quantité d’oxygène présente dans le sang. - Drains
D’autres drains permettent d’évacuer de l’air, du sang, ou d’autres liquides. - Le moniteur, le respirateur et les pompes
Ils sont tous munis d’alarmes très sensibles qui s’activent régulièrement. Elles sont destinées à signaler toute anomalie chez les malades, mais aussi pour donner des informations sur les équipements eux-mêmes (fin d’une perfusion etc). Dès qu’une alarme se déclenche, elle est aussitôt analysée par le personnel soignant qui prend des mesures appropriées.
Quand le patient peut-il sortir du service ?
Dès que l’état du patient ne nécessitera plus de soins intensifs, son transfert sera organisé vers un autre service d’hospitalisation ou parfois directement vers le domicile.
Vous serez bien entendu prévenus du départ de votre proche : nous espérons que son séjour se déroulera de la meilleure manière possible et nous lui souhaitons un prompt rétablissement.
Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations.
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REPAS
Les repas distribués sont adaptés à vos besoins spécifiques liés à votre hospitalisation. En-dehors de ces repas, les Cliniques de l’Europe déclinent toute responsabilité quant aux désagréments de conservation, d’hygiène ou de qualité de la nourriture. Merci pour votre compréhension.